Face à Face – Un café avec Aude

Publié le 17/10/2017
Par Marie Grenouilleau

Rencontrez Aude, consultante experte en RTB et également entrepreneuse dans le secteur de l’art.
Ultra-dynamique avec plus d’un projet en poche.

 Quelle est ta face pro ?


Je suis vraiment tombée dans le digital par hasard. J’ai décidé il y a 6 ans de partir avec mon sac à dos travailler à Londres… sans vraiment savoir parler anglais. Gros challenge ! J’ai trouvé un poste en Search au sein d’une agence digitale. Avec du recul, je réalise que ce défi a déterminé ma voie.

Comment es-tu devenue consultante en digital ?


Après 3 ans et demi en « agence », j’ai réalisé que les cadres proposés ne me convenaient plus et l’autonomie sur les projets me manquait. Ayant une grosse expertise en RTB, on a cherché à me débaucher plusieurs fois et je me suis dit pourquoi ne pas me mettre à mon compte ? J’avais envie de proposer mes recommandations et de travailler de manière totalement agnostique. L’idée de montrer ma boîte en parallèle me trottait dans la tête depuis 5 ans. Difficile de lancer un tel projet sans s’y mettre à fond. C’est dans cette démarche que je me suis mise à mon compte.

Si un futur consultant vient te voir pour se lancer, que lui dirais-tu ?


Avoir un réseau, savoir créer du lien et ne pas douter de soi ! Annoncer à sa famille qu’on quitte la sécurité n’est pas toujours évident. Il faut avoir les oreilles qui trainent, savoir saisir les opportunités. Le choix de son statut est également un aspect important quand on veut se lancer.

Qu’as-tu découvert en route ?


J’ai découvert que j’aime pouvoir travailler sur différents champs d’activité. Pour ma banque et mon assureur c’est un autre discours ! Lorsqu’on n’est pas en CDI, c’est difficile d’emprunter de l’argent, trouver un logement…
Mais la liberté qu’offre le statut de consultant n’a pas de prix ! 

Comment choisis-tu tes missions ?


J’ai toujours refusé les missions de cabinets de placement en digital mais quand Marie de OnTrust m’a contacté, le courant est tout de suite passé. Je suis très portée sur les relations humaines et la mission qu’elle me proposait était vraiment qualitative. Si j’ai choisi le statut de consultant, je ne vois pas l’intérêt d’accepter des missions qui ne me permettent pas de m’épanouir professionnellement et personnellement.

Quelle est ta mission de rêve ?


La mission de rêve c’est celle qui me permet de m’épanouir. J’analyse vraiment tout : ce que je vais apprendre, ce que je vais pouvoir apporter, avec qui je vais devoir travailler et comment.  Mettre les qualités humaines au cœur de ses missions est si important.

Quelle est ta face cachée ?


J’ai fondé un atelier et incubateur d’artistes. D’ailleurs je fais un placement produit dans le prochain film de Frank Dubosc qui sort en Mars 2018 !