Le CDI est mort, vive le freelancing ?

Publié le 04/04/2019
Par Marie Grenouilleau

Selon une étude réalisée par TTI Success Insights, 33% des recrutements en CDI échouent dès la première année. Un constat amer pour les entreprises qui déploient beaucoup d’énergie, de temps et d’argent pour attirer et recruter de nouveaux collaborateurs.

Le déclin du CDI est en marche.

Les entreprises recherchent des profils experts, standards et flexibles, quand les candidats misent davantage sur l’intérêt du travail, les perspectives et l’environnement. Un vrai décalage se crée.

Le niveau d’exigence des entreprises a augmenté et de fait, les processus de sélection et d’embauche se sont allongés. On recherche le mouton à 5 pattes pour un recrutement en CDI, un mirage qui allonge considérablement les recherches et l’aboutissement du recrutement. A contrario, les candidats sont de plus en plus dans des démarches « court-termistes », surtout les plus jeunes. La majorité des 26-35 ans estiment que la période idéale pour rester dans le même job est de trois à cinq ans.

En parallèle, si les compétences techniques du collaborateur sont comprises et identifiées en amont, la personnalité et les aspirations du candidat sont souvent écartées du processus de recrutement « classique ».  Un grand risque pour les entreprises, qui oublient de prioriser certaines dispositions « naturelles » des collaborateurs. L’adaptabilité, la curiosité ou l’esprit d’innovation jouent pourtant un rôle majeur dans le succès et la pérennité d’une embauche.

Ce décalage entre besoin des entreprises et aspirations des candidats crée une frustration mutuelle et une difficulté grandissante pour les entreprises de recruter et fidéliser les bonnes personnes.

Les entreprises ont besoin de plus de flexibilité.

Selon un rapport de Dell et de l' »Institut pour le Futur« , 85% des emplois de 2030 n’existent pas aujourd’hui. L’apparition de nouveaux métiers est une réalité à laquelle sont confrontées de nombreuses entreprises.

Il peut s’agir de métiers nouveaux ou de nouvelles manières d’exercer un ancien métier. De nouvelles dynamiques apparaissent. L’envie de plus de mobilité, le télétravail, la flexibilité sont désormais des aspirations concrètes pour les futurs collaborateurs.

Une difficulté réelle pour les entreprises qui doivent anticiper ses changements de méthodes de travail et trouver des solutions rapides. Selon le Bureau du travail américain, les étudiants d’aujourd’hui seront passés par 8 à 10 emplois à l’âge de 38 ans ! De fait, le travail en freelancing, de plus en plus fréquent prendra davantage d’ampleur au fil des années.

Le freelancing : une solution pour l’avenir.

Aujourd’hui les freelance représentent 10% de la population active, un chiffre qui ne cesse de grandir.

L’entreprise s’entoure d’un expert technique pour un projet donné sans engagement sur la durée et rapidement.

« En faisant appel à eux, l’entreprise s’entoure donc plus facilement d’un expert technique pour un projet donné sans engagement sur la durée et rapidement » rappelle Guillaume de Villèle, fondateur du cabinet Ontrust.

Les gains sont énormes : temps, expertise, budget …En plus d’un expert, elle s’entoure également d’une personne motivée et investie. Une manière rapide et efficace de répondre aux problématiques actuelles et déjouer les échecs de recrutement et d’intégration au sein des entreprises.

Intéressé(e) ? On vous attend !

Source : sondage réalisé par TTI Success Insights auprès de dirigeants, recruteurs, RH.